Du 28 octobre au 2 novembre, la ville de Rouyn-Noranda met le cinéma à l’honneur.
La programmation de la 42e édition du FCIAT est constituée de près d’une centaine d’oeuvres, soit 63 courts et moyens métrages, ainsi que 19 longs métrages.
C’est L’Abbé Pierre: Une vie de combat de Frédéric Tellier, présenté en compétition à Cannes au printemps dernier, qui lancera les festivités ce samedi.
Quinze ans après Borderline, la réalisatrice québécoise Lyne Charlebois viendra pour sa part présenter en clôture de l’événement, son deuxième long métrage, Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles, sur la relation épistolaire entre le frère Marie-Victorin (Alexandre Goyette) et de la jeune Marcelle Gauvreau (Mylène Mackay).
Entre les deux, plusieurs autres longs métrages y seront présentés en première nord-américaine (Normale d'Olivier Babinet, The Chapel de Dominique Deruddere), canadienne (Magnificat de Virginie Sauveur, Baghdad Messi de Sahim Omar Kalifa) ou québécoise (Caravage de Michele Placido, Inchallah un fils d’Amjad Al Rasheed).
Le festival de Rouyn-Noranda fait également la part belle au cinéma québécois, en projetant, entre autres, Les rayons gamma de Henry Bernadet, Soleils Atikamekw de Chloé Leriche, ou encore, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant d’Ariane Louis-Seize, comédie d’horreur toute indiquée pour le soir d’Halloween.
Mediafilm sera sur place, afin de visionner l’ensemble des films en compétition officielle et éligibles au Prix Mediafilm Robert-Claude-Bérubé, récompense décernée à un long métrage qui se distingue par ses qualités artistiques et cinématographiques, mais aussi par son apport au progrès humain et à la reconnaissance de valeurs éthiques.
D’ici à ce que le prochain récipiendaire du prix Mediafilm Robert-Claude-Bérubé soit dévoilé, voici un échantillon de lauréats des éditions précédentes.
Le grand Paul Schrader est de retour en sélection officielle à Cannes avec Oh Canada, une adaptation du livre-testament de son ami Russell Banks, décédé en janvier 2023, et qui met en vedette Richard Gere et Uma Thurman.
Une langue universelle, deuxième long métrage de Matthew Rankin, est projeté en première mondiale à la Quinzaine des cinéastes en marge du 77e Festival de Cannes.
Après avoir raflé les prix du jury et de la mise en scène à Cannes avec The Lobster et The Killing of a Sacred Deer, Yórgos Lánthimos concourt de nouveau pour la Palme d’or avec Kinds of Kindness.
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