La sortie en salle de Crépuscule pour un tueur nous a incité à cibler 10 films d’ici, dont les récits, fictifs ou tirés de faits divers, s’inspirent du monde interlope.
Si le crime ne paie pas, l’étrange fascination que nous entretenons envers les braqueurs, tueurs à gages et autres gangsters rapportent gros au cinéma. Et bien que nous ne puissions rivaliser en nombre de productions vis-à-vis des Américains et des Européens, le cinéma québécois n’est pas en reste.
Pensons d’abord à la vie de criminels notoires immortalisés au grand écran, de Monica Proietti, la « Bonnie Parker québécoise » (Monica la mitraille) à Gérard Gallant (Confessions), en passant par Marcel Talon (Le dernier tunnel). Et que dire de Requiem pour un beau sans-coeur de Robert Morin, film s’inspirant librement de la vie de Richard Blass, l’un des plus dangereux criminels que le Québec ait connu.
Au-delà de ces êtres peu recommandables, devenus célèbres pour leurs actes répréhensibles, le cinéma d’ici s’est aussi penché sur l'univers du crime organisé. Dans cette catégorie s’inscrivent Mafia Inc. de Daniel Grou, dont la facture évoque le cinéma de Coppola et de Scorsese, et l’incontournable Réjeanne Padovani de Denys Arcand, pour lequel le réalisateur pose un regard aussi juste que critique sur le milieu de la pègre et de la corruption.
Le grand Paul Schrader est de retour en sélection officielle à Cannes avec Oh Canada, une adaptation du livre-testament de son ami Russell Banks, décédé en janvier 2023, et qui met en vedette Richard Gere et Uma Thurman.
Une langue universelle, deuxième long métrage de Matthew Rankin, est projeté en première mondiale à la Quinzaine des cinéastes en marge du 77e Festival de Cannes.
Après avoir raflé les prix du jury et de la mise en scène à Cannes avec The Lobster et The Killing of a Sacred Deer, Yórgos Lánthimos concourt de nouveau pour la Palme d’or avec Kinds of Kindness.
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