Prix d’interprétation féminine de la section Un certain regard à Cannes pour son rôle de l’impératrice Sissi dans Corsage, Vicky Krieps ne cesse d’éblouir. Portrait d’une grande actrice en pleine ascension.
Née à Luxembourg en 1983, Vicky Krieps doit sa passion pour le cinéma au film La belle et la bête de Jean Cocteau. À 20 ans, incertaine de son avenir, elle décide d’entreprendre un voyage en Afrique du Sud dans le but d’y accomplir du travail humanitaire. Formée à l'université des Arts de Zurich, elle entame finalement sa carrière de comédienne au début des années 2010.
Si Vicky Krieps figure, dès le début de son parcours, dans 3 à 4 productions par année, elle joue surtout des seconds rôles. Elle tourne ainsi chez Joe Wright (Hanna), Roland Emmerich (Anonymous) et Éric Rochant (Möbius).
En 2017, tandis que Daniel Day-Lewis fait ses adieux au cinéma dans le remarquable Phantom Thread de Paul Thomas Anderson, les projecteurs illuminent l’actrice luxembourgeoise, dont la notoriété connaît ainsi son réel essor.
La dernière année de Vicky Krieps s’est déroulée sous le signe de l’excellence grâce à trois performances de haute voltige, soit dans Serre moi fort de Mathieu Amalric, Plus que jamais d’Emily Atef et Corsage de Marie Kreutzer, à l’affiche ce vendredi.
Le grand Paul Schrader est de retour en sélection officielle à Cannes avec Oh Canada, une adaptation du livre-testament de son ami Russell Banks, décédé en janvier 2023, et qui met en vedette Richard Gere et Uma Thurman.
Une langue universelle, deuxième long métrage de Matthew Rankin, est projeté en première mondiale à la Quinzaine des cinéastes en marge du 77e Festival de Cannes.
Après avoir raflé les prix du jury et de la mise en scène à Cannes avec The Lobster et The Killing of a Sacred Deer, Yórgos Lánthimos concourt de nouveau pour la Palme d’or avec Kinds of Kindness.
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