Fr. 1959. Drame psychologique de François Truffaut avec Jean-Pierre Léaud, Albert Rémy, Claire Maurier. Le drame d'un adolescent mal compris par ses parents et ses maîtres. Premier film marquant de la Nouvelle Vague. Plaidoyer bouleversant sur l'enfance mal aimée. Mélange innovateur de poésie et de réalisme. Interprétation naturelle et désarmante de J.-P. Léaud.
Le drame d'un adolescent mal compris par ses parents et ses maîtres. Premier film marquant de la Nouvelle Vague. Plaidoyer bouleversant sur l'enfance mal aimée. Mélange innovateur de poésie et de réalisme. Interprétation naturelle et désarmante de J.-P. Léaud.
Cette chronique constitue un des plus sincères témoignages que nous ait donné le cinéma sur le monde de l'enfance. François Truffaut est un poète dont le regard sait faire sourdre la vraie beauté du réel le plus commun. Oeuvre majeure de la Nouvelle Vague, ce film est servi par une très belle photographie et par l'interprétation naturelle et désarmante du jeune Jean-Pierre Léaud.
Georges Sadoul - Les Lettres Françaises
Nous avons trop parlé art, esthétique, influences, (...) en voulant situer le film dans notre pays et dans notre temps. Ce qui importe le plus, c'est que LES QUATRE CENTS COUPS nous ont profondément émus par leur conviction et leur sincérité.
(Texte paru en 1959)
Georges Charensol - Les Nouvelles Littéraires
La réalité du film et les raisons pour lesquelles il nous intéresse, c'est que l'auteur avait envie de dire quelque chose. Il le dit parfois maladroitement; des séquences tournent court. (...) Mais il le dit; et c'est cela qui nous retient.
(Texte paru en 1959)
François Truffaut - Les Lettres Françaises
"Pour LES 400 COUPS, j'aurais eu bien du mal à réaliser mon film dans un appartement très exigu sans mon opérateur. Decae est un aventurier. Il réussit à résoudre l'impossible, dans un espace très restreint."
(Texte paru en 1959)
Claude Mauriac - Le Figaro Littéraire
(...) ce qui m'a frappé, à la seconde vision des QUATRE CENTS COUPS, oeuvre où m'avait d'abord enchanté une sorte de fantaisie sans cesse renouvelée, ce fut pour le meilleur (la seconde partie) l'extrême rigueur de sa composition.
(Texte paru en 1959)