G.-B. 1966. Drame de moeurs de Michelangelo Antonioni avec David Hemmings, Vanessa Redgrave, Sarah Miles. Un photographe s'aperçoit qu'il a enregistré un crime alors qu'il était à l'oeuvre dans un parc. Anecdote prétexte à une étude ambiguë et complexe des problèmes de la vie moderne. Mise en scène d'un art consommé. Jeu de D. Hemmings d'un naturel inquiétant.
Un photographe s'aperçoit qu'il a enregistré un crime alors qu'il était à l'oeuvre dans un parc. Anecdote prétexte à une étude ambiguë et complexe des problèmes de la vie moderne. Mise en scène d'un art consommé. Jeu de D. Hemmings d'un naturel inquiétant.
Cette anecdote sert à Michelangelo Antonioni (L'AVVENTURA, LE DÉSERT ROUGE) de point de départ pour présenter une nouvelle étude ambiguë, impressionniste, déconcertante et complexe sur les problèmes de la vie moderne. La couleur se trouve employée ici avec un art consommé et plusieurs scènes sont d'une rare beauté. David Hemmings joue le personnage principal avec un naturel inquiétant.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Patrick Straram - Sept-Jours
Rossellini filme parce que concerné par l'homme. Chez Antonioni, on sent le souci de la fabrication d'un objet qui coïncide avec la mode, pas l'homme. (...) Dans BLOW-UP, tout est limité à des apparences, on n'y éprouve rien.
(Texte paru en 1967)
Henry Chapier - Arts
(...) Antonioni sombre dans la banalité, revêtant d'oripeaux prestigieux des idées communes. (...) Il est à craindre que dans cet effort désespéré de dénoncer l'artifice et le vertige des apparences, Antonioni n'ait sombré - lui aussi - dans le piège formel académique.
(Texte paru en 1967)
Jean Collet - Signes du Temps
(...) décevant et génial, vide et sublime. (...) Une beauté souveraine - décadente peut-être, mais troublante aussi - s'impose. La beauté du temps accepté sans éclipses, car chez Antonioni la lenteur, la longueur vont de pair avec ce vide vibrant de présences mystérieuses.
(Texte paru en 1967)
- Paris-Match
BLOW-UP est une oeuvre d'une richesse et d'une beauté exemplaires. (...) Merveilleusement photographié et mis en scène, ce film est une fête pour les yeux. Le Londres «pop» de Mary Quant (...) et des Stones (...) a été observé et recréé de manière stupéfiante. (Texte paru en 1967)
René Homier-Roy - Le Petit Journal
Les qualités des films d'Antonioni ont toujours dépassé (...) l'éblouissante technique qui les enveloppait. On ne peut cette fois que s'arrêter à la beauté des mouvements et des formes, et désespérer de leur trouver une autre dimension.
(Texte paru en 1967)