É.-U. 1975. Comédie dramatique de Milos Forman avec Jack Nicholson, Louise Fletcher, Will Sampson. Un délinquant admis en observation psychiatrique pousse les autres patients à contester l'autorité de l'infirmière en charge. Adaptation puissante du roman de Ken Kesey. Drôlerie et pathétisme bien dosés. Climat de forte tension créé par l'antagonisme des deux personnages. Interprétation de premier ordre.
Un délinquant admis en observation psychiatrique pousse les autres patients à contester l'autorité de l'infirmière en charge. Adaptation puissante du roman de Ken Kesey. Drôlerie et pathétisme bien dosés. Climat de forte tension créé par l'antagonisme des deux personnages. Interprétation de premier ordre.
Le roman de Ken Kesey, publié au début des années 1960, a connu un grand succès dans les milieux marginaux et contestataires qui y ont vu une parabole sur la société américaine. Le film situe l'action à cette même époque et prend l'allure d'un hommage à un rêve anarchique brisé par le système en place. Le réalisateur Milos Forman a su doser la drôlerie et le pathétique sans verser dans les pièges du mauvais goût grâce au sens de l'humain qui le caractérise. La forte tension créée par l'opposition entre le héros et le personnage quasi-mythique de l'infirmière reste ancrée dans une réalité convaincante. L'interprétation est de premier ordre.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Michel Grisolia - Le Nouvel Observateur
Dominée par un Jack Nicholson (...), cette métaphore sur les camps d'internement dose diaboliquement scènes de défoulement gai et moments de drame: Forman sait manier le public. Son film est efficace, émouvant mais peu subversif. (Texte paru en 1976)
Olivier Galande - Panorama d'Aujourd'hui
Ce film du Tchèque Milos Forman, qui travaille aux USA, est étrange: très noir mais on rit; simple histoire d'hôpital mais on médite sur l'oppression de l'ordre. Supérieurement joué par Jack Nicholson (...) et Louise Fletcher (...), on peut y voir mille choses. (Texte paru en 1976)
Frank Rich - New York Post
As a movie, CUCKOO'S NEST is so effective that it could popularize Kesey's ineffectual revolutionary blue-print all over again, for a whole new generation of alienated Americans. (Texte paru en 1975)
René Homier-Roy - TV Hebdo
(...) la vraie magie de ce film, ce sont les acteurs qui la créent. Jack Nicholson, d'abord (...). la présence, le jeu de Nicholson inspirent (...) les autres acteurs. Plutôt que d'attirer sur lui les projecteurs, sa technique illumine les autres (...), les épanouit. (Texte paru en 1981)
François Forestier - L'Express
VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOU est-il une comédie grinçante - car on rit beaucoup et souvent - ou un "mélodrame classique", comme le prétend Forman? En tout cas, presque une histoire d'amour entre le réalisateur et le roman. (Texte paru en 1976)
Vincent Canby - New York Times
Even granting the artist his license, America is much too big and various to be satisfactorily reduced to the dimensions of one mental ward in a movie like this. (Texte paru en 1975)
- Paris-Match
Tout s'achèvera dans le drame et la fuite. Tel est le sujet de ce très beau film signé Milos Forman, émouvant, drôle, chaleureux, passionnant de bout en bout (2h15 sans une seconde d'ennui). (Texte paru en 1976)
Luc Perreault - La Presse
À la fois allégorie et exercice de style d'une virtuosité incroyable, le film de Forman devrait réconcilier tous les publics. Enfin du vrai cinéma! (Texte paru en 1975)
André Leroux - Le Devoir
(...) Forman est un formidable directeur de comédiens. VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOU est un film percutant, empreint de la personnalité de son auteur et très fermement structuré. C'est une expérience inoubliable et le meilleur film de Milos Forman. (Texte paru en 1975)
G. B. - Les Nouvelles Littéraires
Un cinéma sacrément efficace et qui, à travers la fiction allégorique, impose un passionnant regard sur une société. Société américaine, société socialiste, peu importe en fin de compte pour Forman: ce qu'il filme, c'est toujours notre folie. (Texte paru en 1976)
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Le 5e meilleur film coté (1) de Mediafilm. ONCE UPON A TIME IN THE WEST, PULP FICTION, 2001: A SPACE ODYSSEY et THE GOOD THE BAD AND THE UGLY sont mes préféré au sinon. Jack Nicholson donne une des meilleurs performances de tous les temps
J'attribue à ce film la Cote